La vie au stère
Lourd de mon âge accumulé
Quelle fête peut bien éclore ?
Je sens mes fenêtres se clore
Les ailleurs se sont éloignés
Un pas traîne à travers les chambres
Ceux d’un fantôme désœuvré
Il lui faudrait pourtant trouver
De quoi réchauffer ses vieux membres
Maîtresse des natures mortes
Au sourire à peine ébauché,
Sur l’arbre à moitié ébranché
Tu fermes doucement les portes
La clé dans la serrure chante
Pour le célibataire usé
C’est le retour de l’épousée
La vie est à nouveau fervente
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