Ecce Corinna venit ( traduit d'Ovide)
Soleil torride ayant dépassé son midi
En travers de mon lit je reposais mes membres
La fenêtre n'avait qu'un volet entrouvert
Et la pénombre était celle de la forêt
Le demi-jour du soir quand le soleil s'enfuit
Ou quand la nuit s'en va sans qu'il soit jour déjà
Lumière qui convient aux pucelles pudiques
N'ayant pas peur de se montrer à découvert
Voici venir Corinne en robe d'araignée
Ses cheveux en deux parts couvrent sa nuque blonde
Ainsi Sémiramis se hâtant vers sa couche
A ce qu'on dit ou Laïs aux amants sans nombre.
J'arrache la tunique obstacle peu gênant
Corinne se défend pour en rester couverte
Fait semblant de se battre et ne veut pas gagner
Vaincue sans mal puisqu'elle s'offre elle-même
Debout devant mes yeux ayant tombé ses voiles
Ne montre sur son corps pas le moindre défaut
Quels bras ! Quelles épaules je regarde et je touche
La rondeur de son sein tient juste dans ma paume
Sous la poitrine sans défaut quel ventre lisse !
Que de hanches ! Et quelles ! Et juvénile jambe
Faut-il entrer dans les détails ? Je ne vis que louable…
Contre mon corps sitôt je pressai son corps nu.
La suite est connue. Epuisés nous reposâmes…
Que reviennent souvent de tels après-midi !
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