COSMOS Iconologie

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Ecce Corinna venit ( traduit d'Ovide)

 

 

Soleil torride ayant dépassé son midi

En travers de mon lit je reposais mes membres

La fenêtre n'avait qu'un volet entrouvert

Et la pénombre était celle de la forêt

Le demi-jour du soir quand le soleil s'enfuit

Ou quand la nuit s'en va sans qu'il soit jour déjà

Lumière qui convient aux pucelles pudiques

N'ayant pas peur de se montrer à découvert

 

Voici venir Corinne en robe d'araignée

Ses cheveux en deux parts couvrent sa nuque blonde

Ainsi Sémiramis se hâtant vers sa couche

A ce qu'on dit ou Laïs aux amants sans nombre.

 

J'arrache la tunique obstacle peu gênant

Corinne se défend pour en rester couverte

Fait semblant de se battre et ne veut pas gagner

Vaincue sans mal puisqu'elle s'offre elle-même

 

Debout devant mes yeux ayant tombé ses voiles

Ne montre sur son corps pas le moindre défaut

Quels bras ! Quelles épaules je regarde et je touche

La rondeur de son sein tient juste dans ma paume

Sous la poitrine sans défaut quel ventre lisse !

Que de hanches ! Et quelles ! Et juvénile jambe

 

Faut-il entrer dans les détails ? Je ne vis que louable…

Contre mon corps sitôt je pressai son corps nu.

La suite est connue. Epuisés nous reposâmes…

Que reviennent souvent de tels après-midi !

 

 

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15/06/2017
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