sein
la mort impropre qui prétend
m'avoir à force de fatigue
a tout fait pour me charger d'ans
moi sur mes grains comme une figue
je tiens close ma peau d'enfant
sotte la mort tu n'auras pas mézigue
la seule à qui dévotement
je me soumettrai, elle attend son heure
et ne dit rien d'impatient
elle est maternelle et demeure
elle est ma terre et ma demeure
elle ne connaît pas le tourment
d'être esprit et d'être matière
séparément
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